Relire Emmanuel Berl (1892-1976) pour préparer l’APRES-COVID
« Lire Berl, c’est rencontrer un des esprits les plus complets, les plus intelligents, les plus justes de notre temps », écrivait Bernard de Fallois en préface d’une réédition de ses essais en 2007.
Quelques preuves qui sont autant de pistes utiles pour construire l’après-Covid : « Sans un minimum de modestie, un peuple cesse d’être gouvernable » (1958). « En voulant être seul bon Français, chaque Français travaille à la décomposition de la France » (1962). « Le pouvoir se justifie par l’acclamation des citoyens, mais il ne s’exerce jamais que par l’entremise des corps (1961). « L’habitude est que non seulement le pouvoir dénie la légitimité de l’opposition, mais que l’opposition elle-même dénie celle du pouvoir » (1965). » Une société, (…), est vieille, (…), du moment que ses structures ne répondent plus aux nécessités de sa vie » (1956). « Sa crise [de notre civilisation ndr] tient à ce que les hommes font trop de choses, qu’ils les font trop vite et sans bien savoir pourquoi » (1959). Et B. de Fallois de conclure: « lisons Berl au présent »
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